dimanche 6 janvier 2013

Quelques nouvelles de janvier !

Après Noël, les soldes ! Dans quelques temps, il sera bon de se promener dans les boutiques qui vendent des DVD pour voir si quelques classiques sont bradés. Si on peut souvent regretter l'absence de réelle culture cinéphile de la part de vendeurs dans les grandes enseignes (Orson qui ? Vous dites ?), le prix élevé des DVD/Blu-ray, il y a du bon à en tirer : parfois, il n'est pas rare de tomber sur un très bon film offert pour quelques euros parce qu'il n'est pas jugé classique !


Toujours est-il que Gaumont continue de ressortir des films de son catalogue, offrant au cinéphile une impressionnante collection de titres à (re)découvrir. Le 9 janvier, vous pourrez acheter Jusqu'au bout du monde (1963) de François Villiers avec Pierre Mondy et Marie Dubois notamment, Moi et les hommes de 40 ans (1965) de Jack Pinoteau avec Dany Saval, Paul Meurisse, Michel Serrault, Michel Galabru, Les nuits blanches de Saint-Pétersbourg (1938) un des premiers films de Jean Dréville avec Gaby Morlay et Pierre Renoir. Et c'est toujours un plaisir d'annoncer la sortie d'un film de Henri Decoin, Pourquoi viens-tu si tard (1959) avec Michèle Morgan et Henri Vidal. Côté Blu-ray, Gaumont s'attachera en janvier et février à faire redécouvrir en haute définition l'oeuvre de Maurice Pialat.



Chez René Chateau, quelques sorties à signaler : Une Java (1939) de Claude Orval avec Amos, Antonin Berval, Mila Parély et ... Fréhel qui chante sa fameuse Java bleue ! Un Jean Delannoy inédit en DVD, Le secret de Mayerling (1949) avec Jean Marais, Sylvie Monfort et Jean Debucourt ; et pour les amateurs, un Tino Rossi de 1936, Au son des guitares (Pierre Ducis).

Côté livres, janvier me semble bien maigre. Hormis les nombreuses biographies opportunistes qui sortent pour les 30 ans de la mort de Louis de Funès, signalons un ouvrage de Christian Dureau sur la charmante Micheline Presle, La belle de Paris. L'auteur semble être le seul à écrire toutes les biographies de cette collection, à un rythme impressionnant ! Ne cherchez donc pas une biographie fouillée ou une analyse de ses rôles à l'écran, mais plutôt une petite synthèse destinée à découvrir. Pas essentiel, surtout pour une petite vingtaine d'euros, mais l'occasion de se rappeler au bon souvenir de Micheline Presle.

Au cinéma, un film intitulé Renoir (Gilles Bourdos, 2013) dépeint l'histoire d'amour entre Jean Renoir (Vincent Rottiers, un excellent jeune acteur) et Andrée Heuschling (Christa Theret), muse du peintre Auguste Renoir (Michel Bouquet). La bande-annonce n'est pas spécialement prometteuse et je dois vous avouer que ce genre de film n'est pas du tout ma tasse de thé. Pourtant, je le verrai, pour l'incarnation cinématographique de Jean Renoir par Vincent Rottiers, et pour Michel Bouquet en vieux peintre. Si vous avez découvert ce film, en salles depuis le 2 janvier, n'hésitez pas à l'évoquer ici !
Signalons aussi une ressortie dans quelques salles de La mort en direct (1980) où Bertrand Tavernier s'attelait à imaginer une télé-réalité avant l'heure, avec Romy Schneider et Hervey Keitel.


L'âge d'or du Cinéma Français ?

Vous avez peut-être remarqué que la bannière du blog a de nouveau changé de visage après les fêtes. Et pour la première fois, j'ai intégré des repères chronologiques pour délimiter mon âge d'or du Cinéma Français : 1895-1983. La première date correspond, de manière classique, à l'invention du cinéma, avec la projection des trois petits films des frères Lumière le 28 décembre à Paris. Sur ce blog, peu de films des années 1890/1900/1910 évidemment, il s'agit plus d'une date symbolique. La seconde, plus précise, est à expliquer. Totalement subjective, 1983 correspond à la sortie de Papy fait de la résistance et à la mort de Louis de Funès (les deux étant liés car l'acteur comique devait incarner le fameux papy). Elle termine ainsi le règne de Funès sur le cinéma français et montre avec talent un passage de relais entre une ancienne génération et une nouvelle, en même temps qu'un regard neuf sur la Résistance, plus comique, après des années de glorification. Mon âge d'or du cinéma français est donc personnel, on s'en doute, je m'en étais déjà expliqué auparavant, et ne se limite pas aux décennies 1930/1940/1950. A ce jour, je n'ai jamais eu la moindre remarque à ce sujet, preuve que mes chers internautes ne semblent pas choqués !

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