dimanche 21 juillet 2013

Décès du cinéaste Denys de la Patellière (1921-2013)

Nous apprenons à l'instant, avec peine, la mort du réalisateur français Denys de la Patellière. L'âge d'or du cinéma français lui avait fêté son anniversaire le 8 mars dernier, arguant qu'il était l'un des derniers cinéastes encore en vie de notre époque privilégiée. Il s'est éteint à quelques kilomètres de chez moi, en Bretagne.



Fidèle à ses acteurs et à une mise en scène classique, académique mais au service de l'histoire, il fut le réalisateur célèbre d'Un taxi pour Tobrouk (1960) et du Tatoué (1968), où la rencontre Gabin-Funès fait, aujourd'hui encore, couler beaucoup d'encre. Outre ses deux grands succès passés à la postérité, on lui doit une histoire d'Aristocrates avec Pierre Fresnay (1955, son premier film), Rue des prairies (1959) avec Jean Gabin, Le tonnerre de Dieu (1964), Du rififi à Paname (1965), un étonnant Voyage du père avec Fernandel (1966) et un remake du laborieux Caroline Chérie de Richard Pottier.

Mon film préféré de Denys de la Patellière reste, comme beaucoup, Les grandes familles (1958), excellente histoire familiale où s'affrontent Jean Gabin et Pierre Brasseur, servis par quelques très bonnes répliques et un par un scénario sombre et sans concessions.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Le Salaire du Péché est à redécouvrir. Un grand réalisateur qu'on a sous-estimé Patrick.

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